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Qu'un hasard -heureux- t'ait conduit ici, que tu y parviennes à l'issue d'une recherche très précise, que tu fréquentes régulièrement ce site, ami visiteur, tu es le bienvenu.
Nous espérons que tu pourras butiner profitablement certains de nos billets et en faire ton miel.
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Bruno

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jeudi 14 juin 2007

Un mystère!

Notre compteur "Xiti" atteste que nous avons un certain nombre de visiteurs sur ce blog. C'est déjà un résultat positif.
En revanche, rares sont les "commentaires" qu'ils rédigent, plus encore les messages qu'ils nous font parvenir.
Notre but n'est pas de cèder au nombrilisme mais d'instaurer un échange avec les personnes qui sont intéressées par la pratique de la lecture à haute voix.
Ô visiteur, merci de ta venue! parle nous! Partage avec l'ensemble de tes semblables, en toute simplicité, tes réflexions. Ce blog a été mis en place dans ce but.
Élargissons nos perspectives!
Et puis, si c'est le blog qui vous dissuade de vous exprimer, dîtes le nous! Vous nous rendriez service à nous expliquer pourquoi.
Merci encore de ta venue, visiteur inconnu qui me lit!

A propos de "silences"

Georges évoque avec sa pertinence coutumière, l'importance des silences dans la lecture. Cela m'inspire de premières réflexions pour notre pratique:
  • C'est au début que l'on "donne" son rythme à notre lecture : on a souvent tendance à démarrer trop vite. En fait, il suffit d'exagérer la lenteur pour trouver un débit adapté à notre public.
  • On débouche une bouteille de vin pour qu'il s'expanse, avant de le servir et exprime ses arômes : il doit en être ainsi des textes. Laissons à l'auditoire le temps de goûter les mots que nous venons de lire avant de continuer. Il serait intéressant de mieux comprendre les différences entre lecture "silencieuse" et lecture "à haute voix", car notre habitude de la première dessert la seconde. Le "décodage" ne se fait pas de la même manière. Une relecture de la brillante "Histoire de la lecture" de Alberto Manguel, de devrait nous éclairer sur ce point.
  • Un balisage des "pauses" permet à tout le monde de respirer : concrètement, les noter avec un trait de rayon afin de leur faire une vraie place (comme la notation sur la portée de musique)
  • Que fait-on pendant les silences? La question est bien là car il est source d'angoisse, ce qui explique que nous lui laissions si peu de place, dans une société où la musique est présente de partout, y compris dans les ascenseurs et où nous marchons le téléphone collé à l'oreille. Prenons un exemple : lorsque nous écoutons vraiment un interlocuteur, spontanément nous lui laissons le temps de s'exprimer, nous attendons qu'il formule sa pensée, surtout qu'il l'approfondisse avant que de lui parler. Notre visage exprime que nous sommes à son écoute : sourcils levés, yeux ronds, hochements du chef, langage phatique, relances sur ses propres mots. Il en est de même si nous savons pourquoi nous faisons une vraie place au silence en cours de lecture. De la sorte, le texte, peu à peu, prend vie , et nous respectons le temps de compréhension et d'appropriation de notre auditoire.
  • Je suis persuadé qu' à vouloir se mettre dans cette disposition nous lirons mieux et très différemment. Les intentions colorent les actes et les éclairent selon le principe de la cohérence.
  • Je rajouterai, sur ce sujet très passionnant qu'un débit plus lent permet de "savourer", de "déguster" les mots. Il est vrai qu'à une époque où on lit trop souvent que le "héros" "avale" son repas au lieu de l'apprécier, prendre son temps devient une attitude réactionnaire....quand j'ai la chance de déjeuner avec un connaisseur, je trouve, grâce à lui, les mets bien meilleurs! Je vous souhaite de vivre auprès de fins gourmets!
  • "Les fins connaisseurs, gourmets de la litterature" Honoré de Balzac.
A ce propos, ouvrage à relire de Pierre Sansot :Du bon usage de la lenteur, Payot, 1998. Rééd. Corps 16, 1999 et Rivages, 2000

lundi 11 juin 2007

Haute voix et...silence.

La musique pratique les "silences"dans le cours même des morceaux et les différents mouvements sont séparés par une plage de silence.
En lecture à haute voix, comme en musique, il ne faudrait pas croire que les silences soient du "vide": ils aident celui qui écoute à mieux ressentir ses émotions et à prendre du recul.

Pourquoi ne pas essayer d'insérer beaucop plus de silence, par exemple après une phrase "forte", entre certains paragraphes et aussi en fin de lecture, plutôt que passer trop vite aux réactions ou commentaires ?

Georges.